Pour ses 55 ans, cette course nocturne mythique a vue plus de 10500 participants s’élancer à l’assaut des 68 km qui séparent Saint-Etienne de l’arrivée à Lyon.
L'ancêtre du trail et de l’ultra a traversé les phénomènes de mode grâce au caractère unique de sa formule nuit, hiver et un parcours fait de chemins et de bitume, a proximité de deux grandes villes et les facilités d’accès qu’elle permet.
Y participer est une des grandes étapes qui jalonnent le parcours d’un coureur à pied.Chaque année, les coureurs sont de plus en plus plus nombreux à vouloir ressentir ce parfum d’aventure qu’elle procure.
Seul bémol: le passage conjoint sur certaines portions des coureurs... avec les bus, voitures etc...
Si on les encourage tout au long du parcours, on ne peut que les plaindre à ces moments.
A certains passages, afin de laisser l'accès aux voitures (à 2h00 du matin dans un village du Forez....), les coureurs ont contraints de courir dans une "glissière".
Si on demande a l'organisation, il y a fort a parier qu'elle nous parlera de la sécurité des coureurs.
Mais peut-être que leur sécurité passerait sans la présence des voitures....
10 500 coureurs, avec les lampes frontales, dessinent dans la campagne un serpent de feu.
L'arrivée au petit matin est l'un des petits moments de plaisir comme on aimerait en voir plus souvent; les coureurs sont acclamés par la foule entière (ça peut paraitre normal pour certain... mais je suis parisien et j'avais oublié ce genre de comportement amical).
Les lois françaises sont ainsi faites que, même lorsqu'un moment est beau, s'il concerne un mineur nous sommes obligé de les déguiser en "zorro"....
Si certains sourient, pour d'autres on peut voir toute la douleur qu'ils ont enduré tout au long de cette nuit.
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